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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 18:09

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 17:48

80665625_o.jpgFlorence et Fabrice s'associent pour vous suggérer d'une même voix le formidable roman de Jean Echenoz, 14 (éditions de Minuit)


Voilà ce qu'en dit sans ambage Florence :
"Cinq hommes, issus d'une petite ville de Vendée, partent à la guerre. Chacun aura un destin différent, amputé, gazé, blessé, tué ou fusillé. Le tout en 125 pages très denses. 14 est une charge brillamment menée contre la bêtise des hommes et l'imbécillité de la guerre. Mais Echenoz prouve qu’il n'est pas besoin de se noyer dans de grandes épopées pour aborder le sujet, on peut regarder tout cela par le bout de la lorgnette. L'accessoire devient alors l'essentiel, tout est dans le détail, le mot choisi ou la construction de la phrase, le subtil dosage entre la distance et la révolte. La manière légère d'Echenoz m'a beaucoup plu pour parler de l’horreur, surtout quand il s'agit de surprendre son lecteur, et de s'immiscer dans le texte à coups de clins d'oeil malicieux pour faire sourire ou grincer des dents."


Voilà ce que Fabrice enchérit, sans fard :
"Une vraie réussite, oui, d'autant qu'il y avait de quoi se casser les dents : en quelques 120 pages, le livre aborde un peu tous les thèmes concernant la Grande Guerre, mobilisation, enthousiasme des premiers jours, lendemains qui déchantent, horreur des tranchées, hôpitaux, quotidien des combats, retour au pays plus ou moins amoché, reconstruction ou échec d'icelle... Tout ça ramassé en quelques phrases fulgurantes, directes et pourtant très souvent d'une troublante poésie.  L'intrigue est passionnante, mais ce qui marque le plus, c'est le style, sans aucun doute. Le gars utilise un style qu'on ne peut qualifier que de léger pour décrire les horreurs les plus terribles : le rythme des phrases, rapide et superbement balancé, le choix des mots directs, l'espèce de poésie qui réside dans les détails (le prodigieux chapitre d'ouverture où, pour décrire le moment de la mobilisation, il place son personnage en haut d'une colline dominant toute la vallée : il aperçoit d'abord le sommet des églises qui change de couleur, puis entend les cloches), l'aspect presque onirique qu'il atteint parfois (l'errance du type dans les bois jusqu'à ce qu'on le choppe comme déserteur), tout ça constitue un texte aérien, presque léger, qui prend à contre-pied toute la littérature existante sur le sujet. Sur le fil, le livre ne vire pas pour autant à l'exercice de style : les personnages sont épais, attachants, l'intrigue est passionnante même si on en connaît par coeur les motifs, l'alternance entre le calme (la femme restée en arrière) et la tempête (les batailles, décrites "nettement" mais avec une sorte d'humour, de ton "livre d'aventures" qui épatent) parfaitement gérée. Bref : c'est assez génial, clamons-le."

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 18:25
La maman des poissons, du 12 au 18 novembre 2012
Festival de littérature jeunesse en Pays de Pézenas / Hérault

TOME 9 : "Voyage"


maman-des-poissons.jpg

 

Rencontres d'auteurs et d'illustrateurs, accueil de classes, spectacles, lectures, conférences, expositions, ateliers, dédicaces...

Téléchargez le programme !

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 10:12

karima.JPG

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 15:05

Nouvelle série de conseils de lecture du moment, ne dites pas que ça ne vous a pas manqué !
Les autres conseils, sont , ici, et là-bas.

 

lame-de-fond-2300642-250-400.jpg

Florence vous conseille Lame de fond de Linda Lé (Bourgois) : "Un homme nous parle d'outre tombe, sa femme l'a fauché en voiture. Trois voix lui succèdent ensuite, les voix intérieures de celles qui gravitaient autour de lui et qui l'ont aimé : Lou, son épouse, Laure, sa fille de 17 ans, et Ulma, sa demi-soeur et ... maîtresse. Il ne se passe rien de plus dans ce roman choral, si ce n'est l'alternance de ces monologues, la lente immersion dans les psychés respectives de quatre personnages tentant de saisir les contours, voire la vérité de leur vie ou qui s'interrogent sur leur relation avec celui qu'elles viennent d'enterrer. Linda Lé en profite pour brasser des thèmes qui lui sont chers, le déracinement ou encore l'absence de la mère. Elle se lance aussi dans un registre qui ne lui est pas habituel, celui d'une certaine légèreté, car la drôlerie fait bon ménage avec la gravité dans ce roman. Les phrases envoient, elles font mouche, tout un bric à brac stylistique se met en place avec brio et l'auteur, déracinée elle aussi, ayant quitté le Vietnam à 14 ans, prouve encore une fois que son véritable pays c'est bien le langage."

 

petite-table-sois-mise-.jpgFabrice vous conseille Petite Table, sois mise ! d'Anne Serre (Verdier) : "Anne Serre fait moins de bruit dans les médias que ses contemporains, et pourtant, il est là, le livre de la rentrée ! C'est joyeusement que Serre aborde le thème de l'inceste, livrant un roman (autobiographique ?) proche d'un conte de fées enchanté. Un texte fulgurant, qui prend le risque de l'humour et de la légèreté pour mieux nous laisser sidérés. Génial !"

 

texas-cowboys-couv.jpgFabrice toujours vous conseille Texas Cowboys de Matthieu Bonhomme & Lewis Trondheim (Dupuis) : "Toute l'histoire du western en une seule BD : des tricheurs de poker, des femmes fatales meurtrières, des ranchers patibulaires, des chercheurs d'or, des règlements de comptes à l'aube, des saloons crasseux, etc etc. pour un album d'hommage spectaculaire. Trondheim au scénario montre une virtuosité totale dans la construction (au moins 6 ou 7 trames qui s'entremèlent en flashs-back) ; Bonhomme au dessin est en pleine vénération de Sergio Leone. Du divertissement de très grande classe."

 

VivianeFabrice, tiens donc, vous conseille Viviane Elisabeth Fauville de Julia Deck (Minuit) : "ce premier roman nous raconte façon Chantal Akerman quelques jours de la vie d'une femme d'aujourd'hui, dépressive latente victime d'une rupture douloureuse, et qui va exprimer son malheur par un acte définitif : assassiner son psy. Deck raconte sec, simple, évite la psychologie, relate les gestes sans chercher à expliquer, et le texte est une froide observation des faits et gestes de ce personnage profondément humain. Il se dégage de ce style une force étonnante, cohérente, très joliment rythmée. Comme en plus il y a un vrai humour là-dedans, humour absurde, glacial, mais humour quand même, on est tout content d'avoir traversé la route de Viviane Elisabeth Fauville, femme désemparée contemporaine, dépressive ordinaire, une de ces innombrables personnes qu'on croise chaque jour et à qui il suffirait sûrement de mettre un couteau entre les mains pour qu'elle devienne sujet de roman."

 

snuff.jpgFabrice, pour finir, vous conseille Snuff de Chuck Palahniuk (Sonatine) : "Oui, je vous le conseille, mais avec mille précautions : ce n'est pas pour tout le monde... Il faut certes avoir le coeur bien accroché pour lire ce roman de l'auteur de Fight Club, mais si vous y plongez sans scrupule, vous découvrirez une écriture radicale et musicale, vous apprendrez des tas de secrets sur les stars d'Hollywood, et vous découvrirez les coulisses pathétiques du tournage d'un film porno... Pour vous situer la chose : c'est l'histoire d'une star du porno qui décide de faire un dernier film avant de prendre sa retraite (ou de mourir ?)... avec 600 hommes à la suite ! Vous êtes prévenus. Violent et salvateur, du rock'n roll, du vrai, du qui tâche la nappe, de la dynamite !"

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 10:58

MARIE_ROUANET_livre_d-or001.jpg

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 15:52

Encore quelques conseils de rentrée glanés par notre petite équipe de lecteurs avertis
(les deux premiers volets sont et ici) :

 

tigre.jpgFlorence vous conseille Tigre, tigre de Margaux Fregoso (Flammarion)  traduit par Marie Darieussecq, ce qui n'est pas négligeable : "Peter est amoureux de Margaux, il est fou de désir pour elle, et celle-ci va se plier à toutes ses attentes et demandes afin de lui faire plaisir. Le hic c'est que Peter a cinquante ans et Margaux huit... L'auteur restitue avec justesse le point de vue de l'enfant qu'elle était en y mêlant le recul et la lucidité de l'adulte, elle décrit minutieusement ce lien hors norme, cet amour oserais-je dire, qui a perduré pendant près de 20 ans, et ceci sans rien nous épargner. Elle montre comment Peter arrive à ses fins en soumettant patiemment l'enfant à toutes ses envies, en la persuadant avec douceur, persuadé aussi lui même sans doute que leur relation est naturelle, sincère, simple et que la sexualité n'est pas un problème entre eux. Une coercition douce, perverse, basée sur un déni total de ce qui dérange s'installe ainsi de la part de l'adulte sur l'enfant. Un livre qui m'a bousculée et touchée tout à la fois par son ton totalement original."

 

9782205070170-0-1427990.jpg

Laure-Hélène vous conseille Pablo volume 2 : Apollinaire, de Julie Birmant & Clément Oubrerie (Dargaud) : "Après le tome 1, Max Jacob, une plongée dans cette période artistique, avec une atmosphère dans le dessin, et dans les textes. Il y a un plaisir à voir ces noms connus et la rencontre de ces artistes qui sont aujourd'hui devenus des monstres sacrés à leur début. Une belle reconstitution également des batailles esthétiques qu'on voit aujourd'hui avec un peu plus de recul."

  louvre.jpg

Laure-Hélène surenchérit et vous conseille La Traversée du Louvre de David Prudhomme (Futuropolis) : "Dans le genre BD sur la peinture, un point de vue original sur ce grand musée. On retrouve ce qu'on connaît et on s'y perd comme au Louvre ! Un très bon moment."

 

herisson.jpgFabrice vous conseille Du Hérisson d'Eric Chevillard (Minuit) : "Coup de coeur ! Téméraires lecteurs qui aimez la culbute littéraire, l'exercice de style et le funambulisme, ce livre est pour vous : un incroyable moment d'écriture, drôlissime, extraordinairement virtuose, absolument inclassable, qui traite d'un hérisson (naïf et globuleux, c'est important) empêchant un homme d'écrire... et qui en profite pour parler de choses profondes, comme l'angoisse de la page blanche ou l'incapacité à jouer le jeu social. Vraiment, croyez-moi : un pur chef-d'oeuvre."

 

jayne.gifEt puis Fabrice vous conseille dans un même élan Jayne Mansfield 1967 de Simon Liberati (J'ai lu) : "La fin de l'âge d'or d'Hollywood, la déchéance physique et morale d'une actrice pourtant intelligente, les excès du petit monde des icônes, la naissance du paparazzisme... Il y a tout ça dans ce "roman-reportage" éprouvant qui retrace la carrière en dents de scie et la mort de la star Jayne Mansfield, pin-up fantasmatique un peu tordue, un peu minable, un peu pathétique. Une enquête glaçante, proche du Truman Capote de De Sang-Froid, pas moins. Un coup de poing."

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 11:30

Suite de notre exploration des livres intéressants qui sortent ces jours-ci.
(la première partie est disponible ici)

 

c-Paul-au-Parc.jpgHélène vous conseille Paul au Parc de Michel Rabagliati (éditions La Pastèque) : "Paul au parc, c’est une BD. Paul au parc raconte l’entrée en scoutisme du jeune Paul mais aussi sa famille, ses premiers émois amoureux, le Québec des années 70. Par son trait net, son art accompli du récit graphique, Michel Rabagliati nous emporte à nouveau,  dans une histoire qui est comme la vie, avec ses hauts et ses bas. « A nouveau » car dans de précédents albums, Paul a eu « un travail d’été », il est allé «  à la campagne », puis « dans le métro » ou «  à la pêche », « en appartement » et finalement « à Québec ». On en voudrait encore d’autres... Merci Michel Rabagliati !"

 

oiseau.jpgFabrice vous conseille Un Oiseau blanc dans le blizzard de Laura Kasischke (Livre de Poche) : "Il faut lire tout Laura Kasischke, puisque c'est une des plus grandes auteurs américaines du moment. Mais il faut lire en particulier ce roman-là, qui est une sorte de quintessence de ce que sait faire la bougresse quand elle s'est mise en tête de nous glacer le sang : elle côtoie le Mal de très près, dans cette chronique d'une adolescente qui grandit à l'ombre d'une mère disparue. Personne ne sait mieux faire sentir l'horreur des choses quotidiennes, la violence des provinces banales. Un immense et étouffant roman à la Carver."

 

Rue-des-voleurs_5524.jpgFabrice vous conseille tout autant Rue des Voleurs de Mathias Enard (Actes Sud) : "Enard se fait modeste avec cette chronique des aventures sentimentales et sociales d'un jeune Marocain d'aujourd'hui. Sans en avoir l'air, en mettant l'actualité en arrière-plan (intégrisme, révolution arabe, immigration clandestine, sort des sans-papiers), il écrit pourtant un roman ancré dans son époque, plus politique qu'il n'y paraît. Un très beau texte sur l'errance, mélancolique et moderne."

 

home.jpgFabrice ne vous en conseille pas moins Home de Toni Morrison (Bourgois) : "Tout Toni Morrison en 150 pages : vaste saga familiale, écriture chorale, histoire troublée des Etats-Unis, conditions de vie des Noirs dans l'Amérique raciste des années 50... L'auteur revient éternellement sur ses hantises, et c'est toujours aussi puissant, aussi limpide, aussi précis. Du vrai bon roman américain comme on l'aime, classique et lyrique comme une chanson de Nina Simone."

 

jim-harrison-grand-maitre.jpgFabrice en profite pour vous conseiller Grand Maître de Jim Harrison (Flammarion) : "Harrison écrit toujours la même chose : la solitude, les grands espaces, la viande rouge et le sexe débridé. L'opus 2012 ne déroge pas à la règle, et c'est un vrai plaisir de retrouver le grizzly du Montana dans ses marques. Il y a en plus là-dedans un (faux) polar assez délicieux, et une façon de prendre systématiquement les chemins de traverse, de traiter la digression en Art Majeur, de privilégier l'errance au but, qui force le respect. C'est rabelaisien, cru, excessif, sexué... harrisonien, quoi. Rien de nouveau sous le soleil : juste un des derniers grands Américains."

 

(à suivre...)

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 18:26

En cette rentrée littéraire foisonnante, les auteurs qui sont passés par chez nous ont aussi leur mot à dire. Voici donc les nouveautés des écrivains reçus par Aux Livres Citoyens les saisons passées :

 

- Karima Berger publie Toi Ma soeur étrangère aux Editions du Rocher : Ce texte mêle la mémoire et confronte la voix de deux femmes, l'une algérienne, l'autre, française, à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, pays auquel elles sont liées, par la naissance ou par l'enfance.

 

- Arno Bertina publie Je suis une aventure chez Verticales : En 2008, le narrateur, un journaliste sportif, tente d'obtenir un entretien avec le tennisman Rodgeur Fédérère qui vient de perdre plusieurs matchs et refuse tout contact avec la presse. Désireux de sonder cette crise intérieure, le narrateur finit toutefois par le rencontrer. Rapidement, les deux hommes deviennent inséparables et s'engagent dans des aventures rocambolesques à Londres et au Mali.

 

- Dominique Conil publie Anna Politkovskaia, non à la peur chez Actes Sud Junior : Evocation de la personnalité d'Anna Politkovskaïa, journaliste russe assassinée en 2006 qui refusa le silence, lutta pour la défense des droits de l'homme, s'illustra en faveur des victimes de la guerre en Tchétchénie et contre le régime du président Vladimir Poutine.

 

- Régis Descott publie en version poche son roman de 2011, L'Année du Rat, chez Hachette : A partir du meurtre de la famille d'un fermier normand, le lieutenant Chim' va être plongé dans une enquête bien troublante où il sera question de recherche génétique de pointe.

   

- Lionel Duroy publie L'Hiver des Hommes chez Julliard : Belgrade, novembre 2010. La fille du général Mladic s'est suicidée. Marc, écrivain passionné par le destin des enfants de criminels de guerre, veut comprendre pourquoi. Des lieutenants de Mladic l'encouragent à se rendre à Pale, la capitale historique de la République serbe de Bosnie. Marc découvre alors une population désespérée, abandonnée et persuadée d'avoir mené une guerre juste...

Par ailleurs, il publie aussi la version poche de Le Cahier de Turin (2003) chez J'ai Lu : Dès leur première rencontre, Marc a été subjugué par Hélène. Ils se sont mariés et ont eu deux filles. Mais Marc est obsédé par la perte d'un cahier qu'Hélène a écrit lors de leur séjour à Turin il y a dix ans et qu'elle a toujours refusé de lui laisser lire. Ce cahier est resté dans un hôtel de la ville italienne et Marc décide d'y retourner...

 

- Fabcaro (que nous recevrons a priori à nouveau cette année) publie le deuxième tome de Z comme Don Diego chez Dargaud : Don Winnero de la Gagna, le nouvel instituteur, arrive au village et Sexoualidad en tombe immédiatement amoureuse. Sombrant dans la déprime, don Diego est par ailleurs confronté à l'apparition d'un nouveau justicier qui rapidement supplante Zorro dans le coeur des habitants.

 

- René Frégni publie la version poche de La Fiancée des Corbeaux (2011) chez Folio : Ce journal décrit, sur une période qui va d'octobre à juin, le défilement des journées et des souvenirs, dans la vie paisible et contemplative de René Frégni à Manosque. Ses deux filles sont parties. Il fréquente Tony, un bandit rangé des voitures. Il passe des journées à se promener avec Isabelle et le vieux Lili qui perd la boule. Chaque journée est pleine d'une sérénité mélancolique.

 

- Philippe Grimbert publie Entretiens avec Sigmund Freud chez Plon, ainsi que la version poche de Un Garçon singulier (2011) chez Hachette : Louis, un étudiant solitaire et désoeuvré, est embauché pour s'occuper d'un adolescent très perturbé en séjour avec sa mère sur une plage de Normandie. Il va peu à peu s'attacher à ce jeune garçon énigmatique et fantasque.

 

- Marie-Hélène Lafon (que nous recevrons en mars) publie deux livres : 1/ Les pays chez Buchet Chastel : Claire, fille de paysans du Cantal, étudie avec acharnement pour obtenir une bourse et monter à Paris faire des études supérieures à la Sorbonne. Elle y découvre un univers inconnu où apprendre à vivre. 2/ Album chez Buchet Chastel : Une célébration du Cantal à travers 26 textes en prose formant un abécédaire poétique.

 

- Marcus Malte publie pour nos bambins (à partir de 3 ans) Sous ma couverture vit une tortue aux éditions Sarbacane, illustré par Aurélie Guillerey : Un petit garçon fait partager au lecteur son intimité avec une minuscule tortue à la carapace verte comme sa salopette. Elle va entraîner l'enfant dans un voyage imaginaire, prélude au départ pour le pays des rêves.

 

- Carole Martinez publie pour les enfants (à partir de 8 ans) Tom haut comme trois pommes chez Millon, illustré par Renaud Martinez : Plus personne ne connaît l'histoire de Valentine, la petite soeur de la Belle au bois dormant. Sortie du livre, elle est restée entre les griffes d'un monstre du Grand livre des dragons. Une bibliothécaire, gardienne d'un monde merveilleux, confie le grimoire à Tom qui va laisser le livre ouvert. Le monstre et la princesse s'en échappent et se retrouvent dans la chambre du petit garçon.

 

- Eric Pessan publie Plus Haut que les oiseaux (à partir de 12 ans) à L'Ecole des Loisirs : Le narrateur se trouve avec ses deux amis sur la terrasse d'un immeuble, dont l'accès est strictement interdit. C'est une chose qu'ils font souvent, mais ce 21 avril, tout bascule.

 

- Murielle Renault publie une nouvelle ("Chacun sa place") dans le recueil Temps additionnel aux éditions Antidata : 11(+1) nouvelles sur le foot se déroulant sur le terrain, ou sous le terrain, ou dans les vestiaires, ou complètement ailleurs.

 

- Mathieu Riboulet publie Les Oeuvres de Miséricorde : Fictions & Réalités chez Verdier : S'inspirant des oeuvres de miséricorde édictées par l'Eglise, l'auteur va à la rencontre des violences individuelles, sociales, sexuelles ou historiques pour les lier à l'impératif de miséricorde qui fonde les culpabilités.

 

- Marie-Sabine Roger publie la version poche de La Tête en Friche (2008) chez J'ai Lu : Germain Chazes, 45 ans, géant et idiot du quartier, vit dans une caravane, au fond du jardin de sa mère, et passe son temps entre le bistrot et le jardin public. C'est là qu'il rencontre Margueritte, une vieille dame très cultivée qui va le faire entrer dans le monde des livres et des mots, un monde dont il se méfie. Son rapport aux autres et à lui-même s'en trouve bouleversé.

 

- Olivia Rosenthal publie Ils ne sont pour rien dans mes Larmes chez Verticales : En enquêtant sur "les films de votre vie", Olivia Rosenthal a demandé à 8 femmes et 4 hommes d'évoquer leur film préféré. Elle s'est ensuite réapproprié leurs réponses. Pour chacun de ces douze personnages, un film a agi comme une rencontre décisive.

 

- Nahal Tajadod publie Elle joue chez Hachette : Deux femmes iraniennes se racontent et échangent leurs souvenirs d'enfance et de jeunesse. La plus jeune, Sheyda, est une comédienne qui n'a connu que le régime islamique, la censure et finalement l'exil. La seconde, Nahal, alter ego de l'auteure, se remémore sa jeunesse heureuse dans l'Iran du Shah.

 

- Vincent Tardieu publie Vive l'agro-révolution française chez Belin : Au terme d'un tour de France et d'une enquête de 19 mois, le journaliste scientifique révèle que le monde agricole est en pleine mutation. La crise du modèle productiviste actuel engendre une révolution vers une nouvelle agriculture dont les méthodes de production sont basées sur des processus naturels. Ce livre invite à découvrir la multitude de facettes de cette agriculture écologique.

 

- Enfin Jo Witek publie Mauvaise Connexion, chez Talents Hauts (à partir de 13 ans) : Entre ennui et conflits avec sa mère qui l'élève seule, Julie, 14 ans, rêve de mannequinat et attend le grand amour. Lorsqu'elle entre en contact avec Laurent sur Internet, elle pense l'avoir trouvé. Laurent prétend avoir 20 ans et lui promet de l'aider à se constituer un book photos. Il se fait de plus en plus pressant et la convainc de poser nue devant la webcam.

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 10:08

 

Vendredi 14 septembre à 20h30

Salle de l’école à Lieuran-Cabrières

 

Marie Rouanet
pour son livre : « L’ARPENTEUR »
 
rouanet.jpg
 
Emile, qui a passé son enfance à Bourg-en-Rouergue dans le moulin de ses parents, décide de s’y réinstaller à la retraite. Il est peu à peu fasciné par un homme qui arpente vallées et bois, le nouveau notaire à la réputation sulfureuse. Ne dit-on pas de lui qu’il veut racheter toutes les terres ?
Mais en vérité, il cherche surtout  à redécouvrir le passé, la mémoire des lieux, tout ce que la nature a  recouvert mais qui était vie rurale, bergerie, maison de maître, artisanat et outils oubliés.
Marie Rouanet, dans son style singulier et la saveur de sa langue se fait le chroniqueur  de cette Occitanie dont les repères, les rites, le quotidien sont en voie de disparition.
 
Rencontre en partenariat avec Aux Livres Citoyens / Pézenas.
A l’issue de la rencontre le verre de l’amitié permettra d’échanger avec l’auteur et de lui demander une dédicace.
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